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CONFITURE DE MIRABELLES

CONFITURE DE MIRABELLES

Tous les gourmands connaissent aujourd’hui Christine Ferber, « la fée des confitures ». Je vous recommande de visiter un petit village alsacien de 320 habitants et de découvrir sa boulangerie-pâtisserie-chocolaterie-glacerie-épicerie : Niedermorschwihr ! Elle a en tête plus de 1200 recettes de confitures à base de fruits rouges, fruits du verger, agrumes, fruits exotiques sans compter les gelées, confit d’oignons, Chutneys, aigre-doux. Je vous transmets ici la recette de sa confiture de mirabelles issue de son livre « Confitures ».

INGREDIENTS

  • 1,2 kg de mirabelles, soit 1 kg net (dénoyautées)
  • 700 gr de sucre cristallisé
  • le jus d’un citron

ETAPES

  1. Rincez les mirabelles à l’eau fraiche, séchez-les avec un linge et fendez-les en deux afin de retirer les noyaux.
    Mélangez les mirabelles, le sucre et le jus de citron dans une jatte, couvrez d’une feuille de papier sulfurisé et laissez macérer 1 heure.
    Versez cette préparation dans la bassine à confitures, et portez au frémissement en mélangeant délicatement.
    Versez cette préparation dans une jatte, couvrez avec le papier sulfurisé et réservez au frais pendant une nuit.
  2. le lendemain, égouttez les fruits dans un tamis fin. Portez le sirop recueilli à ébullition pendant 5 mn. Il doit se concentrer à 105°C au thermomètre.Ajoutez les mirabelles en mélangeant délicatement. Maintenez la cuisson 5 mn en remuant continuellement. Ecumez soigneusement.
    Vérifiez la nappe. Mettez votre confiture en pot et couvrez.

Petite histoire de la mirabelle : Variété de prune parmi les plus délicates, la mirabelle se reconnaît à sa petite taille et à sa belle robe jaune, presque abricot. « Le bonheur existe, je l’ai rencontré. Il pèse 14, 3 g (noyau compris) et vient de Lorraine », dit d’elle Jean-Pierre Coffe. Il est vrai que la chair de la mirabelle est très savoureuse et sucrée. Si les mirabelles sont une des gloires de la Lorraine, elles sont aussi cultivées dans le Vaucluse, en fait leur terre natale puisque, au XVe siècle, le Roi René, duc d’Anjou et de Lorraine, y apporta un arbre qui poussait sur ses terres provençales.

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